Mes 12 messages de paix

Suite à la hauteur que j’avais réussi à prendre ce 4 juin en écrivant notre histoire, je décidais de prendre sur moi, de passer outre les difficultés afin de le soutenir et de lui envoyer chaque jour un message de paix. Je savais qu’il avait besoin d’isolement, et je lui dit de ne le lire mes messages que quand il en aurait le cœur. Je crois que je le faisais autant pour lui que pour moi-même, comme une sorte d’auto-thérapie pour me recentrer sur ce qui compte vraiment.

4 juin :

5 juin :

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6 juin :

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7 juin :

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8 juin :

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9 juin :

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10 juin :

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11 juin :

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12 juin :

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Ce jour là, en fin de matinée vers 11h, juste avant de sortir avec mes amis pour déjeuner dans un restaurant végan de Sofia (le Soul Kitchen), je piochais discrètement une carte en pensant à A. dans le mini tarot que j’avais emportée dans mon sac. Je m’étais isolée dans une chambre : mes amis ne sachant pas que je tirais les cartes, j’évitais de leur partager mes découvertes. La carte des amoureux sauta du paquet pendant que je le mélangeais ! Dessus, on pouvais voir un homme et une femme aux collants à rayures, entre eux, deux chats faisant un cœur avec leur queue devant un grand feu.

Après avoir mangé à notre restaurant nous déambulâmes dans les rues de Sofia. A 14h30, nous passâmes devant un salon de thé. Sur sa devanture, un immense dessin de deux chats, noirs comme des panthères réunissant leur queues en une forme de cœur devant un grand feu me laissa stupéfaite. Il y avait même des rayures dans la scène !

13 juin :

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14 juin :

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15 juin :

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16 juin :

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Ce jour là, 3 jours après le retour de Bulgarie, ma voiture était tombée en panne sur l’autoroute à mi-chemin vers chez mes parents. Les enfants et moi dûmes prendre un taxi pour faire les deux heures restantes. Assise sur mon siège, j’ouvris mon téléphone pour relire un des messages que j’avais envoyé à A. Ce que je lui écrivais me faisais penser à mon adolescence, où après des évènements difficiles et une période de dépression, j’avais eu envie de laisser émerger un aspect “guerrier” de ma personnalité. Je me rappelais que j’écoutais en boucle la chanson “La tribu de Dana” pour me donner de la force. Au moment où ma pensée s’arrêta sur ce souvenir lointain, cette chanson se lança à la radio…

“Marion, arrête de lui écrire !”

Il ne lisait aucun de mes messages. Tout le monde autour de moi me conseillait d’arrêter de lui écrire chaque jour, me disant que ça pouvait être oppressant. Bien sûr ils ne connaissaient pas le contenu de ces messages, mais ils finirent par me convaincre. Un couple de nos amis, après une longue discussion, m’aidèrent à me détacher, à me dire que finalement peut-être que tout ça n’en valait pas le coup et que je devais l’oublier et passer à autre chose. Je lui écrivis alors un dernier message, afin de me tourner vers l’avenir.

18 juin :